PYGOPLITES DIACANTHUS - (BODDAERT, 1772)
Actinopterygii (Gigaclass) > Actinopteri (Class) > Teleostei (Subclass) > Acanthuriformes (Order) > Pomacanthidae (Family) > Pygoplites (Genus)
Holacanthe duc, Poisson-ange duc, Poisson-ange royal, Royal angelfish, Regal angelfish, Blue-banded angelfish, Royal empress angelfish, Pfauen-Kaiserfisch, Pauwoogkeizersvis, Koninklike engelvis, Påfuglekejserfisk, Påfågelkejsarfisk, Nishikiyakko, ニシキヤッコ, 双棘甲尻鱼,
Description
Épines dorsales (Total) : 13-14; Rayons mous dorsaux (Total) : 17-22; Épines anales : 3; Rayons mous anaux : 17-19; Rayons nageoires pectorales : 16-17; Ecailles ligne latérale : 45-47; Branchiospines : 5-6 + 12-13. Corps ovale et comprimé latéralement. Il possède de chaque côté une grande épine au bord de l’opercule. Portions molles des nageoires dorsale et anale rondes; Nageoire caudale arrondie. Taille maximum : 25.0 cm SL. Age maximum reporté : 15 ans. Profondeur : 0 - 80 m.
Couleur
La couleur principale de son corps est jaune orangé. Ses flancs sont pourvus de rayures verticales blanches à bleutées bordées de noir, qui se rétrécissent vers la queue. Celle-ci ainsi que les nageoires pectorales et pelviennes sont d’un jaune uniforme. La partie postérieure de la nageoire dorsale est arrondie avec de nombreux points bleus très rapprochés, alors que la partie postérieure de l'anale est pourvue de bandes bleues et jaunes alternantes. Le museau est jaune et se termine par une petite bouche garnie de dents en forme de brosse. Les yeux sont entourés d'une tache sombre. Les deux épines operculaires sont bleues. Les juvéniles présentent une robe similaire aux adultes mais avec un gros ocelle bleu foncé, situé au niveau de la base de la nageoire molle dorsale, et moins de bleu sur la nageoire dorsale. Certaines variations inhabituelles peuvent présenter des rayures verticales qui ne sont plus parallèles mais qui se rejoignent pour former des courbes. D’autres encore ne présentent que très peu de bleu ou même pas du tout, comme certaines populations des Maldives.
Étymologie
Pygoplites : du Grec, pyge = croupe ou fesse + du Grec ancien, hóplon = bouclier. Ce nom vient de hoplite, un fantassin de la Grèce antique, lourdement armé. Le bouclier était l'élément le plus important de son équipement. C'était une arme défensive par excellence mais également garant de son succés lors des combats en formation serrée, la phalange. Le nom du genre fait référence à la grande épine au bord de l’opercule que ce poisson porte.
diacanthus : du grec ancien, di- = deux ou double + du Grec ancien, akanthos = corne, épine. En référence aux épines operculaires de cette espèce.
Description originale : Chaetodon diacanthus Boddaert, 1772 - Localité type : île d'Ambon, archipel des Moluques, Indonésie.
Distribution
Mer Rouge, Pacifique Indo-Ouest : Est de l'Afrique, KwaZulu-Natal (Afrique du Sud), Golfe Persique, Seychelles, Madagascar, île Maurice (Ouest des Mascareignes) et Maldives, à l'Est, îles Gambier (Polynésie française), au Nord, du Sud du Japon et îles Ogasawara, au Sud, Australie de l'Ouest, Queensland (Australie) et Nouvelle-Calédonie.
Biologie
Présent dans les lagons et les récifs coralliens riches en sites avec une topologie complexe (failles, anfractuosités) qui lui permettent de trouver des refuges face aux prédateurs. Les juvéniles sont peu visibles car ils sont habituellement dissimulés dans les grottes le long des tombants. Il se nourrit de spongiaires et de tuniciers. C'est un hermaphrodite protogyne. Un mâle vit rarement avec d’autres mâles mais peut accepter plusieurs femelles avec lui. C’est un poisson très territorial. C'est un poisson très apprécié des aquariophiles pour ses couleurs mais il survit rarement.
Synonymes
Chaetodon boddaerti (Gmelin, 1789)
Chaetodon diacanthus (Boddaert, 1772)
Chaetodon diacanthus (Walbaum, 1792)
Chaetodon dux (Gmelin, 1789)
Chaetodon fasciatus (Bloch, 1787)
Holacanthus diacanthus (Boddaert, 1772)
Pygoplites boddaerti (Gmelin, 1789)
Pygoplites dux (Gmelin, 1789)
Pomacanthus diacanthus (Boddaert, 1772)
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Description
Dorsal spines (total): 13-14; Dorsal soft rays (total): 17-22; Anal spines: 3; Anal soft rays: 17-19; Pectoral fin rays: 16-17; Scales in longitudinal series from upper edge of gill opening to base of caudal fin: 45-47; Gill rakers: 5-6 + 12-13. Body oblong, very deep and compressed; A long spine at corner of preopercle; Interopercle smooth; A naked band of skin from rear margin of orbit extending down and forward below eye. Soft portions of dorsal and anal fins round; Caudal fin rounded. Max. length: 25.0 cm SL. Max. reported age: 15 years. Depth range: 0 - 80 m.
Color
Brilliant pattern of alternating dark-edged bluish white and orange stripes on sides which narrow and angle backward in dorsal fin; Posterior part of dorsal fin black with numerous tiny blue spots; Anal fin orange with blue stripes; Caudal fin yellow. Juveniles with a large ocellated dark spot on basal part of soft dorsal fin.
Etymology
Pygoplites: from Greek, pyge = rump, buttocks + from ancient Greek, hóplon = sheild. Hoplites were citizen-soldiers of Ancient Greek city-states who were primarily armed with spears and shields. Hoplite soldiers utilized the phalanx formation to be effective in war with fewer soldiers. The genus name come from strong preopercular spine.
diacanthus: from ancient Greek, di- = two or double + from ancient Greek, ákanthos = thorn, spine. Naming for the opercular spine of this species.
Original description: Chaetodon diacanthus Boddaert, 1772 - Type locality: Ambon Island, Molucca Islands, Indonesia.
Distribution
Red Sea, Indo-West Pacific: East Africa, KwaZulu-Natal (South Africa), Persian Gulf, Seychelles, Madagascar, Mauritius (Mascarenes) and Maldives east to Gambier Islands, north to southern Japan and Ryukyu Islands and Ogasawara Islands, south to Western Australia, Queensland (Australia) and New Caledonia.
Biology
Occurs in coral rich areas of lagoon and seaward reefs. Often found in the vicinity of caves. The cryptic juveniles usually shelter in cracks and crevices. Feeds on sponges and tunicates. Solitary or in pairs, or in groups. Frequently exported through the aquarium trade. Rarely survives in the aquarium, rarely accepts food in captivity.
Research by Coleman et al. (2016) cryptic diversity exists within the monotypic genus Pygoplites with significant levels of genetic structure among three regions: the Pacific Ocean (including a cohort at Christmas Island in the Australian EEZ), the Indian Ocean (with two sympatric mtDNA lineages), and the Red Sea.
Holacanthe duc, Poisson-ange duc, Poisson-ange royal, Royal angelfish, Regal angelfish, Blue-banded angelfish, Royal empress angelfish, Pfauen-Kaiserfisch, Pauwoogkeizersvis, Koninklike engelvis, Påfuglekejserfisk, Påfågelkejsarfisk, Nishikiyakko, ニシキヤッコ, 双棘甲尻鱼,
Description
Épines dorsales (Total) : 13-14; Rayons mous dorsaux (Total) : 17-22; Épines anales : 3; Rayons mous anaux : 17-19; Rayons nageoires pectorales : 16-17; Ecailles ligne latérale : 45-47; Branchiospines : 5-6 + 12-13. Corps ovale et comprimé latéralement. Il possède de chaque côté une grande épine au bord de l’opercule. Portions molles des nageoires dorsale et anale rondes; Nageoire caudale arrondie. Taille maximum : 25.0 cm SL. Age maximum reporté : 15 ans. Profondeur : 0 - 80 m.
Couleur
La couleur principale de son corps est jaune orangé. Ses flancs sont pourvus de rayures verticales blanches à bleutées bordées de noir, qui se rétrécissent vers la queue. Celle-ci ainsi que les nageoires pectorales et pelviennes sont d’un jaune uniforme. La partie postérieure de la nageoire dorsale est arrondie avec de nombreux points bleus très rapprochés, alors que la partie postérieure de l'anale est pourvue de bandes bleues et jaunes alternantes. Le museau est jaune et se termine par une petite bouche garnie de dents en forme de brosse. Les yeux sont entourés d'une tache sombre. Les deux épines operculaires sont bleues. Les juvéniles présentent une robe similaire aux adultes mais avec un gros ocelle bleu foncé, situé au niveau de la base de la nageoire molle dorsale, et moins de bleu sur la nageoire dorsale. Certaines variations inhabituelles peuvent présenter des rayures verticales qui ne sont plus parallèles mais qui se rejoignent pour former des courbes. D’autres encore ne présentent que très peu de bleu ou même pas du tout, comme certaines populations des Maldives.
Étymologie
Pygoplites : du Grec, pyge = croupe ou fesse + du Grec ancien, hóplon = bouclier. Ce nom vient de hoplite, un fantassin de la Grèce antique, lourdement armé. Le bouclier était l'élément le plus important de son équipement. C'était une arme défensive par excellence mais également garant de son succés lors des combats en formation serrée, la phalange. Le nom du genre fait référence à la grande épine au bord de l’opercule que ce poisson porte.
diacanthus : du grec ancien, di- = deux ou double + du Grec ancien, akanthos = corne, épine. En référence aux épines operculaires de cette espèce.
Description originale : Chaetodon diacanthus Boddaert, 1772 - Localité type : île d'Ambon, archipel des Moluques, Indonésie.
Distribution
Mer Rouge, Pacifique Indo-Ouest : Est de l'Afrique, KwaZulu-Natal (Afrique du Sud), Golfe Persique, Seychelles, Madagascar, île Maurice (Ouest des Mascareignes) et Maldives, à l'Est, îles Gambier (Polynésie française), au Nord, du Sud du Japon et îles Ogasawara, au Sud, Australie de l'Ouest, Queensland (Australie) et Nouvelle-Calédonie.
Biologie
Présent dans les lagons et les récifs coralliens riches en sites avec une topologie complexe (failles, anfractuosités) qui lui permettent de trouver des refuges face aux prédateurs. Les juvéniles sont peu visibles car ils sont habituellement dissimulés dans les grottes le long des tombants. Il se nourrit de spongiaires et de tuniciers. C'est un hermaphrodite protogyne. Un mâle vit rarement avec d’autres mâles mais peut accepter plusieurs femelles avec lui. C’est un poisson très territorial. C'est un poisson très apprécié des aquariophiles pour ses couleurs mais il survit rarement.
Synonymes
Chaetodon boddaerti (Gmelin, 1789)
Chaetodon diacanthus (Boddaert, 1772)
Chaetodon diacanthus (Walbaum, 1792)
Chaetodon dux (Gmelin, 1789)
Chaetodon fasciatus (Bloch, 1787)
Holacanthus diacanthus (Boddaert, 1772)
Pygoplites boddaerti (Gmelin, 1789)
Pygoplites dux (Gmelin, 1789)
Pomacanthus diacanthus (Boddaert, 1772)
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Description
Dorsal spines (total): 13-14; Dorsal soft rays (total): 17-22; Anal spines: 3; Anal soft rays: 17-19; Pectoral fin rays: 16-17; Scales in longitudinal series from upper edge of gill opening to base of caudal fin: 45-47; Gill rakers: 5-6 + 12-13. Body oblong, very deep and compressed; A long spine at corner of preopercle; Interopercle smooth; A naked band of skin from rear margin of orbit extending down and forward below eye. Soft portions of dorsal and anal fins round; Caudal fin rounded. Max. length: 25.0 cm SL. Max. reported age: 15 years. Depth range: 0 - 80 m.
Color
Brilliant pattern of alternating dark-edged bluish white and orange stripes on sides which narrow and angle backward in dorsal fin; Posterior part of dorsal fin black with numerous tiny blue spots; Anal fin orange with blue stripes; Caudal fin yellow. Juveniles with a large ocellated dark spot on basal part of soft dorsal fin.
Etymology
Pygoplites: from Greek, pyge = rump, buttocks + from ancient Greek, hóplon = sheild. Hoplites were citizen-soldiers of Ancient Greek city-states who were primarily armed with spears and shields. Hoplite soldiers utilized the phalanx formation to be effective in war with fewer soldiers. The genus name come from strong preopercular spine.
diacanthus: from ancient Greek, di- = two or double + from ancient Greek, ákanthos = thorn, spine. Naming for the opercular spine of this species.
Original description: Chaetodon diacanthus Boddaert, 1772 - Type locality: Ambon Island, Molucca Islands, Indonesia.
Distribution
Red Sea, Indo-West Pacific: East Africa, KwaZulu-Natal (South Africa), Persian Gulf, Seychelles, Madagascar, Mauritius (Mascarenes) and Maldives east to Gambier Islands, north to southern Japan and Ryukyu Islands and Ogasawara Islands, south to Western Australia, Queensland (Australia) and New Caledonia.
Biology
Occurs in coral rich areas of lagoon and seaward reefs. Often found in the vicinity of caves. The cryptic juveniles usually shelter in cracks and crevices. Feeds on sponges and tunicates. Solitary or in pairs, or in groups. Frequently exported through the aquarium trade. Rarely survives in the aquarium, rarely accepts food in captivity.
Research by Coleman et al. (2016) cryptic diversity exists within the monotypic genus Pygoplites with significant levels of genetic structure among three regions: the Pacific Ocean (including a cohort at Christmas Island in the Australian EEZ), the Indian Ocean (with two sympatric mtDNA lineages), and the Red Sea.