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Bodianus perditio Labre de la perdition Juvénile Nouvelle-Calédonie

BODIANUS PERDITIO - (QUOY & GAIMARD, 1834)

Picture courtesy of: Gloup Noumea

Actinopterygii (Gigaclass) > Actinopteri (Class) > Teleostei (Subclass) > Perciformes (Order) > Labroidei (Suborder) > Labridae (Family) > Bodianus (Genus)

Labre de la perdition, Perroquet banane, Labre banane, Golden-spot hogfish, Golden-spot pigfish, Goldsaddle hogfish, Golden-spot wrasse, Goldenspot hogfish, Goldspot hogfish, Goldspot pigfish, Orange threadfin tuskfish, Bodião de perdição, Lábrido de pintas doradas, Goudsaal-varkvis, Takibera, タキベラ, 紅狐鯛, 大黃斑普提魚,

Description
Épines dorsales (Total) : 12; Rayons mous dorsaux (Total) : 10; Épines anales : 3; Rayons mous anaux : 12. Un corps allongé orange-rouge avec des petits points jaunes sur la tête et sur l’avant du corps. Une tache noire à l’arrière de la nageoire dorsale précédée d’une barre blanche (chez les jeunes) à jaunâtre (chez les adultes) ; cette barre est diffuse chez les très gros individus. La nageoire caudale est jaune. Les jeunes individus sont jaune vif. La bouche comporte de fortes canines sur les deux mâchoires. Profondeur : de 10 à 120 m. Taille maximum : 80.0 cm SL, généralement : 35.0 cm SL.
 
Etymologie
Bodianus : du Portugais, pudor = modestie, pudeur, décence (Jordan & Evermann, 1896).
perditio : du Latin, perdō = perte, le fait de perdre. En référence à la postion précaire ou le navire l'Astrolabe (un des bateaux de l'expédition autour du monde entreprise par Jean-François de La Pérouse en 1785, à l'initiative du roi Louis XVI) s'était retrouvé lorsque l'holotype fut collecté.
Description originale : Labrus perditio Quoy & Gaimard, 1834 - Localité type : Tongatapu, plus grande des 150 îles du royaume des Tonga.
 
Distribution
Cette espèce a une distribution dite “anti-équatoriale”, c’est à dire qu’elle se trouve dans les zones tropicales nord et sud mais est absente de la zone équatoriale. Indo-Pacifique : du sud du Japon à Taiwan ; de l’Est de l’Australie à la Nouvelle-Calédonie, Lord Howe, Norfolk et Tonga; des Tuamotu et Rapa à Pitcairn.
 
Biologie
Les juvéniles sont présents sur les récifs protégés des lagons, en général dans moins de 15 m d’eau. Les adultes se rencontrent plus profond que les jeunes et préfèrent les eaux claires d’origine océanique. Leurs aires de prédilection sont les zones de sable et éboulis des pentes externes, pentes internes, passes et abords. Poisson sédentaire et diurne. Plutôt craintif, il se laisse difficilement approché dans les zones pêchées. Ce labre a une nage ondulée rappelant quelque peu celle des poissons perroquet. Les gros individus sont parfois accompagnés de rémoras (Echeneis naucrates - Linnaeus, 1758). Pas de migration connue.
Pêche plaisancière et vivrière à la ligne. La chair du perroquet banane est appréciée. Il est recommandé de ne pas consommer d’individus de plus de 1,5 kg car ils sont souvent ciguatoxiques.
Le perroquet banane se nourrit surtout de mollusques, parfois de crabes ou de crevettes et plus rarement de poissons (uniquement chez les gros spécimens). Il utilise ses canines pour extraire les coquillages de leur milieu, les coquilles étant ensuite broyées par les dents (ou plaques) pharyngiennes, situées à l’entrée de l’oesophage. Ce poisson est capable de briser des coquilles relativement épaisses (turbos, porcelaines, cônes).
Sexualité : comme de nombreux labres, le perroquet banane est d’abord femelle puis mâle. Il est hermaphrodisme protogyne. Cependant, il n’existe pas de différence externe entre les deux sexes. Les femelles dominent la population (80% des individus sexués). Les mâles sont matures à environ 40 cm et les femelles à 30 cm.
 
Espèces ressemblantes
Bodianus atrolumbus (Valenciennes, 1839) - Présent dans le Sud-Ouest de l'Ocean Indien : Afrique du sud, Mozambique, Iles Mascareignes.
Bodianus solatus (Gomon, 2006) - Présent dans l'Est de l'Océan Indien : Ouest de l'Australie et Territoires du Nord. Il vit dans des profondeurs comprises entre 65 et 100 m.
 
Synonymes
Chaeropsodes pictus (Gilchrist & Thompson, 1909)
Cossyphus aurifer (De Vis, 1884)
Cossyphus latro (De Vis, 1885)
Cossyphus nigromaculatus (Gilchrist & Thompson, 1908)
Labrus perditio (Quoy & Gaimard, 1834)
Lepidaplois perditio (Quoy & Gaimard, 1834)
Trochocopus sanguinolentus (De Vis, 1883)
 
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Description 
Dorsal spines (total): 12; Dorsal soft rays (total): 10; Anal spines: 3; Anal soft rays: 12. Body moderately deep: 2.7-2.9 SL. Pectoral fins with 2 unbranched and 15 branched rays; upper and lower corners of caudal fin forming filamentous lobes in adults. Lateral line smoothly curved, uninterrupted, with 30 or 31 pored scales. Scales reaching onto bases of dorsal and anal fins; scales in front of dorsal fin extending forward no farther than above posterior extent of eye; cheek and opercle scaly; lower jaw without scales. Dorsal profile of head gently curved; anterior tip of head forming an acute angle; jaws prominent, 4 strong canines anteriorly in each jaw; a large, curved canine present on each side of rear of upper jaw in large individuals, though not apparent in small ones; roof of mouth toothless. Max length: 80.0 cm SL, usually: 35.0 cm SL. Depth range: 10 - 120 m.
 
Color
Golden yellow on back and sides, becoming red in very large individuals, white below; a prominent white spot or band on upper part of side below centre of dorsal fin, followed immediately by a large black spot that does not extend past rear of dorsal-fin base; head red with umerous gold spots in large individuals; anterior end of dorsal fin with a large black area that extends to seventh spine in large individuals. Juveniles are yellow with black and white bands on sides as in adults and a white spot centrally on fleshy caudal-fin base; dorsal fin with black spot anteriorly; anal fin with black spot foward on edge of scaly base.
 
Etymology
Bodianus: after Bodiano or Pudiano, from the Portuguese pudor, meaning modesty (Jordan & Evermann, 1896).
perditio: from Latin, perdō = ruin, destruction, perdition. Referring to the precarious position in which the French vessel Astrolabe found itself around the time the holotype was collected.
Original description: Labrus perditio Quoy & Gaimard, 1834 - Type locality: Tongatapu, main island of the Kingdom of Tonga.

Distribution
Indo-West Pacific, antiequatorial: New South Wales (Australia), New Caledonia, Lord Howe Island and Norfolk Island, Tonga and Rapa east to Tuamotu Archipelago and Gambier Islands; Taiwan north to southern Japan.
 
Biology
This species is reported to be found on deep offshore reefs as adults, but juveniles may occur as shallow as 9 m. Also, adults inhabit the vicinity of coral and rocky reefs, often over sand or rubble in deeper water. Feed mainly on benthic invertebrates such as mollusks and crustaceans. Oviparous, distinct pairing during breeding. An excellent food fish. This species is not commonly exploited commercially.
 
Similar species
Bodianus atrolumbus (Valenciennes, 1839) - Reported from Southwestern Indian Ocean: KwaZulu-Natal (South Africa) to southern Mozambique, Saint Brandon's Shoals and Réunion, Mauritius and Rodrigues (Mascarenes).
Bodianus solatus (Gomon, 2006) - Reported from Eastern Indian Ocean: Monte Bello Islands to Houtman Abrolhos (Western Australia) and Northern Territory (Australisa). Ranging from depths of 65 to just over 100 m.